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Comprendre la schizophrénie : Un aperçu des recherches récentes

  • Pascale Calderini
  • 1 mars
  • 2 min de lecture

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La schizophrénie est un trouble mental complexe, touchant environ 1% de la population mondiale (Muench & Hamer, 2022). Ce trouble se caractérise par des hallucinations, des délires et des symptômes négatifs, comme une réduction de l'expression émotionnelle et de la motivation. Sa compréhension repose sur l'interaction de facteurs génétiques, neurobiologiques et environnementaux.


Les causes : Interaction entre biologie et environnement

Les recherches génétiques montrent que la schizophrénie a une composante héréditaire importante. Une étude de Gottesman et al. (2010) indique que les proches d'une personne atteinte ont un risque plus élevé. Cependant, des mutations spécifiques n’ont pas encore été identifiées. Les anomalies dans le cortex préfrontal et les régions sous-corticales, observées par imagerie cérébrale (Fusar-Poli et al., 2015), ainsi que les dérèglements de dopamine (Howes & Kapur, 2009), jouent un rôle central.

Les facteurs environnementaux, comme le stress prénatal ou des infections précoces, augmentent le risque chez les personnes génétiquement prédisposées (Allardyce et al., 2005).


Symptômes et traitement

Les symptômes sont divisés en trois catégories : positifs (hallucinations, délires), négatifs (réduction de la motivation, émoussement émotionnel) et cognitifs (difficultés de mémoire, attention, prise de décision). Ces symptômes affectent profondément la vie quotidienne des patients.

Le traitement de la schizophrénie combine généralement médicaments antipsychotiques et thérapies psychosociales. Les antipsychotiques de deuxième génération, comme la clozapine, sont efficaces pour traiter les symptômes positifs (Leucht et al., 2013). En parallèle, des approches comme la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et la réhabilitation psychosociale sont essentielles pour améliorer la qualité de vie des patients (Kane et al., 2015).


Conclusion

La schizophrénie reste un défi majeur, avec des progrès continus dans la compréhension des facteurs biologiques et environnementaux. Les traitements actuels permettent d’améliorer les symptômes, mais la recherche continue d’explorer des options plus personnalisées pour une prise en charge optimale.


Références

  • Allardyce, J., Boydell, J., & al. (2005). Psychological Medicine, 35(10), 1581-1590.

  • Bowie, C. R., & al. (2006). Psychiatric Clinics of North America, 29(2), 337-354.

  • Fusar-Poli, P., & al. (2015). European Archives of Psychiatry and Clinical Neuroscience, 265(6), 479-491.

  • Howes, O. D., & Kapur, S. (2009). Schizophrenia Bulletin, 35(3), 549-562.

  • Kane, J. M., & al. (2015). American Journal of Psychiatry, 172(8), 727-739.

  • Leucht, S., & al. (2013). The Lancet, 373(9657), 31-41.

  • Muench, F., & Hamer, M. (2022). Schizophrenia Research, 30(2), 111-121.

  • Schizophrenia Working Group of the Psychiatric Genomics Consortium. (2014). Nature, 511(7510), 421-427.

 
 
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